"Consommateur de porno, j'ai décidé de traverser l'écran." Pendant un an, Robin d'Angelo a infiltré le milieu du porno amateur, incarné en France par la puissante entreprise Jacquie & Michel. Pour réaliser cette prouesse, le journaliste a franchi toutes les lignes rouges : publier des articles complaisants dans Playboy, s'improviser caméraman, jouer un mari trompé sur un t "Consommateur de porno, j'ai décidé de traverser l'écran." Pendant un an, Robin d'Angelo a infiltré le milieu du porno amateur, incarné en France par la puissante entreprise Jacquie & Michel. Pour réaliser cette prouesse, le journaliste a franchi toutes les lignes rouges : publier des articles complaisants dans Playboy, s'improviser caméraman, jouer un mari trompé sur un tournage ou encore enfiler une cagoule pour participer à un bukkake. Une plongée dans l'intimité des actrices qui dévoile l'absence récurrente de consentement, le non-respect du droit du travail et des pratiques contraires à la dignité humaine. Robin d'Angelo, 32 ans, est journaliste indépendant après avoir été rédacteur en chef du site d'information Streetpress. Il collabore avec les journaux Libération, Néon, Playboy ou encore Society.
Judy, Lola, Sofia et moi (NON FICTION)
"Consommateur de porno, j'ai décidé de traverser l'écran." Pendant un an, Robin d'Angelo a infiltré le milieu du porno amateur, incarné en France par la puissante entreprise Jacquie & Michel. Pour réaliser cette prouesse, le journaliste a franchi toutes les lignes rouges : publier des articles complaisants dans Playboy, s'improviser caméraman, jouer un mari trompé sur un t "Consommateur de porno, j'ai décidé de traverser l'écran." Pendant un an, Robin d'Angelo a infiltré le milieu du porno amateur, incarné en France par la puissante entreprise Jacquie & Michel. Pour réaliser cette prouesse, le journaliste a franchi toutes les lignes rouges : publier des articles complaisants dans Playboy, s'improviser caméraman, jouer un mari trompé sur un tournage ou encore enfiler une cagoule pour participer à un bukkake. Une plongée dans l'intimité des actrices qui dévoile l'absence récurrente de consentement, le non-respect du droit du travail et des pratiques contraires à la dignité humaine. Robin d'Angelo, 32 ans, est journaliste indépendant après avoir été rédacteur en chef du site d'information Streetpress. Il collabore avec les journaux Libération, Néon, Playboy ou encore Society.
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Bernard Questiaux –
J'avoue que je m'attendais à plus d'analyse, plus de profondeur, plus de perspective, ... Ce n'est pas totalement décevant mais cela laisse un goût d'inachevé. On passe bien d'un portrait à l'autre, on fait un petit tour dans cet univers, mais cela reste dans l'univers du narratif sans une volonté de comprendre. Cela n'en reste pas moins impressionnant. J'avoue que je m'attendais à plus d'analyse, plus de profondeur, plus de perspective, ... Ce n'est pas totalement décevant mais cela laisse un goût d'inachevé. On passe bien d'un portrait à l'autre, on fait un petit tour dans cet univers, mais cela reste dans l'univers du narratif sans une volonté de comprendre. Cela n'en reste pas moins impressionnant.
Mina –
Que dire. Franchement munissez-vous d'un sac à vomi quand vous lirez. Entre les propos oppressifs des hommes cis - agréables et doux en comparaison de leurs actes, les viols avec violence - et témoins, les douleurs et les loupés en série de vies brisées, l'effet boule de neige des réseaux sociaux. Je déteste ce journaliste pour sa complaisance, sa participation, son féminisme de la pitié à la petite semaine. Et en même temps, merci qui ? Merci Robin, pour ce travail dans le malaise total et l'in Que dire. Franchement munissez-vous d'un sac à vomi quand vous lirez. Entre les propos oppressifs des hommes cis - agréables et doux en comparaison de leurs actes, les viols avec violence - et témoins, les douleurs et les loupés en série de vies brisées, l'effet boule de neige des réseaux sociaux. Je déteste ce journaliste pour sa complaisance, sa participation, son féminisme de la pitié à la petite semaine. Et en même temps, merci qui ? Merci Robin, pour ce travail dans le malaise total et l'inconfort, pour cette honnêteté petite-bourgeoise et salvatrice dans ce contexte. Je consomme du porno depuis des dizaines d'années. Je crois que c'est fini. Je peux plus. Je m'en doutais bien sûr. Mais là c'est devenu trop vrai. J'envoie toutes mes pensées d'amour et de chaleur à ces filles qui encaissent la vie et le reste comme elles peuvent. A celles qui aiment ça, aussi. Et j'aiguise mes sécateurs pour couper les couilles des violeurs. ABE.
Céline Roany –
Plongée dans l'univers de Jacquie et Michel, la version panier à linge, avec culottes sales et torchons raides. Judy, Lola, Sofia et moi, c'est le résultat d'une investigation journalistique dans le milieu soit-disant amateur pornographique français. Robin d'Angelo, dont je salue le courage et l'honnêteté, vous convie à une lente descente aux enfers dans les égouts d'une certaine production pornographique. Le porno amateur, contrairement à ce qu'on pourrait croire, ce n'est pas filmer la voisine u Plongée dans l'univers de Jacquie et Michel, la version panier à linge, avec culottes sales et torchons raides. Judy, Lola, Sofia et moi, c'est le résultat d'une investigation journalistique dans le milieu soit-disant amateur pornographique français. Robin d'Angelo, dont je salue le courage et l'honnêteté, vous convie à une lente descente aux enfers dans les égouts d'une certaine production pornographique. Le porno amateur, contrairement à ce qu'on pourrait croire, ce n'est pas filmer la voisine un peu cochonne. C'est un genre, un peu comme le thriller ou le fantastique sont des genres de la littérature. Parce que ni les actrices, ni les producteurs ne sont amateurs. C'est d'abord un gros business. On croit arriver, avec cette enquête, dans les coulisses un peu glauques mais un peu cochonnes aussi du porno franchouillard et on finit par patauger dans une misère d'une noirceur de four. On est ici dans le sous-porno, celui qui n'a pas une thune, qui paie en fonction de la couleur de la peau, où les femmes sont essorées en 10 scènes qui les poursuivront toute leur vie, où les hommes gagnent trois fois moins, mais travaillent 15 ans. J'avais une vision plutôt libertaire du porno, estimant que chacun fait ce qu'il souhaite de son corps. Je ressors de la lecture de cet essai perplexe et assez triste, effrayée par l'immensité de ce vide, terrifiée par la vision de la femme affichée par les producteurs des films et une bonne partie des acteurs. J'ai trouvé l'ensemble extrêmement bien écrit, précis, juste, honnête, émaillé de références venues éclairer ou soutenir son propos. Ça se lit comme un roman, ce n'est pas misérabiliste mais touchant de justesse. Sans nul doute un témoignage essentiel sur des parcours de vie éphémères qui laisseront derrière eux une trace lumineuse plus luisante que leur origine, et qui ne s'effacera pas.
Marianne –
Dans ce livre, le journaliste Robin d’Angelo nous emmène à la découverte des coulisses du porno amateur… 🔞 On y suit en fil rouge des actrices (Judy, Lola, Sofia, et d’autres, pour la plupart paumées et victimes d’abus pendant leur enfance), des acteurs (comme David, qui en rêvait depuis ses 13 ans, pour se taper des filles qu’il ne se serait pas taper sinon), et des producteurs (plus véreux les uns que les autres…). 🤦🏻♀️ Difficile de ne pas être choquée par certains passages (notamment celui de Dans ce livre, le journaliste Robin d’Angelo nous emmène à la découverte des coulisses du porno amateur… 🔞 On y suit en fil rouge des actrices (Judy, Lola, Sofia, et d’autres, pour la plupart paumées et victimes d’abus pendant leur enfance), des acteurs (comme David, qui en rêvait depuis ses 13 ans, pour se taper des filles qu’il ne se serait pas taper sinon), et des producteurs (plus véreux les uns que les autres…). 🤦🏻♀️ Difficile de ne pas être choquée par certains passages (notamment celui de l’actrice qui dit préférer la zoophilie à la pornographie). 🖋 Je l’ai lu pratiquement d’une traite, le style est agréable. Je préférerai tout de même imaginer que ce livre est une fiction et non pas une fenêtre ouverte sur une réalité bien réelle… Et je reste conquise par les livres publiés aux éditions Goutte d’or ! C’est le 3ème que je lis (après « On ne naît pas grosse » et « Surdose), et les 3 sont super ! 💬 « D’un côté, les féministes abolitionnistes réclament l’interdiction de toute marchandisation delà sexualité féminine, perçue comme l’une des expressions les plus violentes de leur aliénation dans nos sociétés patriarcales. De l’autre côté, les féministes pro-sexe considèrent le travail sexuel comme une façon pour les femmes de tirer profit de leur domination. » #judylolasofiaetmoi #robindangelo @editionsgouttedor #instabook #books #bookstagram #livre #libri #instalivre #instalecture #booklover #bookaholic #bookphotography #bookworm #booklover #bookaholic #books📚 #bookcommunity #bookclub #bibliophile #biblioterapia
Marion –
This review has been hidden because it contains spoilers. To view it, click here. Une enquête intéressante qui n’est pas une « infiltration » pour autant car le journaliste, sauf lors d’un bukkake, avance a découvert, c’est à dire en se présentant bien comme un journaliste qui écrit un livre sur le milieu du porno. Les lectures critiques qui émaillent le récit m’ont paru les plus intéressantes et nous rappellent que le porno n’est pas différent des problématiques sexistes de la société mainstream : il s’y inscrit avec un miroir pas si grossissant ou déformant que ça, et c’est Une enquête intéressante qui n’est pas une « infiltration » pour autant car le journaliste, sauf lors d’un bukkake, avance a découvert, c’est à dire en se présentant bien comme un journaliste qui écrit un livre sur le milieu du porno. Les lectures critiques qui émaillent le récit m’ont paru les plus intéressantes et nous rappellent que le porno n’est pas différent des problématiques sexistes de la société mainstream : il s’y inscrit avec un miroir pas si grossissant ou déformant que ça, et c’est peut-être la conclusion à tirer de cette enquête. On a le porno qu’on mérite et la chair est triste. Heureusement, il nous reste les livres.
Dreadymorticia –
Très difficile à noter - déjà car c’est bien glauque et même si ca se lit facilement, certains passages restent en travers de la gorge. Néanmoins, ce travail d’investigation est important et m’a donné envie de lire certain·es des auteurs et autrices cité·es.
Brook Lyn –
Pas prenant, je m’attendais à quelque chose de plus approfondi et creusé... c’est simplement du récit d’anecdotes. De plus les profils d’actrices et acteurs sont assez semblables. Pas ouf quoi !
Marie –
Bof. J'ai abandonné avant la fin, car c'était très graphique sans pourtant amener de la substance. Déçue. Bof. J'ai abandonné avant la fin, car c'était très graphique sans pourtant amener de la substance. Déçue.
Sissi K –
Adrien Peulet –
Joana –
Noni –
Ana –
Butterflave –
Quentin Schmerber –
Sodatime –
Sophie –
J4in4 –
Nicolas –
Léa Heynitz –
Boris –
Manon Zannone –
Mickaël Latocca –
Marine Marce –
Ryzlane Arsac-Gothière –
Lucie Larrinaga –
Pascal Raiche-Nogue –
L.M. –
Abim –
Sophie –